• Les différentes traditions Wiccane


     

     

    La Wicca Gardenniene

    C'est la filiation découlant de Gérald Gardner.Gerald B. Gardner est le « grand-père » de la Néo-Wicca. Il fut initié dans un coven de sorcières dans la région de la New Forest en Angleterre en 1939 par une Grande Prêtresse nommée 'Old Dorothy' Clutterbuck. En 1951 les dernières lois anglaises contre la sorcellerie furent abolies et Gardner publia « La Sorcellerie Aujourd’hui » (Witchcraft Today), qui exposait une version des rituels et traditions de ce coven.

     

    Pour certains, ce serait la seule valable, les autres n'étant que des dérivés. Cette tradition très stricte soutient que pour être wiccan ou wiccane on doit obligatoirement être en coven et avoir été initié dans une lignée remontant à un wiccan/e reconnu (en fait à Gardner).

     

    Ils pratiquent un certain nombre de rites. Gardner a initié la plupart des membres qui ont démarré, une nouvelle tradition.

     

    Elle utilise le motif de base du cercle rituel et des quadrants des éléments pour l'air, le feu, la terre et l'eau, bien que le symbolisme des couleurs soit différent de celui de la plupart des autres traditions wiccanes : pour l'air, le bleu, pour la terre, le marron ou le noir, pour l'eau, le vert.

     

    Cette tradition ne met pas en avant l'élément esprit.

     

    Les croyances principales incluent l'équilibre, la dualité et la Déesse et le Dieu à égalité.

     

    Le coven est la base de toute l'organisation Gardnérienne.

    Les sabbats et les esbats sont très importants, les travaux de groupe aidant à garder le coven uni.

     

    Seul un Gardnérien peut initier un autre Gardnérien, de sexe opposé. Cette passation de pouvoir est une des raisons pour lesquelles les Gardnériens gardent une trace de leur lignée magique.

     

    Chaque Gardnérien initié est prêtre ou prétresse. Le coven est dirigé par un Grand Prêtre et une Grande Prêtresse.

     

    Un des points principaux de la tradition Gardnérienne est le fait que le culte se pratique «skyclad».

     

    La nudité rituelle aide la conscience à se libérer des contingences matérielles et permet de créer une intimité entre les membres du coven.

     

    Le système gardnérien marque le progrès spirituel par une série de rites initiatiques et est basé sur la polarité des genres, signifiant que toutes les choses sont divisées en contraires masculin/féminin

     

    La Wicca Alexandrienne

     

    Fondée en Angleterre par Alexander Sanders dans les années 60, auto-proclamé "Roi des Sorcières".

     

    Ramification de la tradition Gardnérienne, les covens alexandriens se concentre fortement sur l'apprentissage, et sur les sujets généralement associés à la magie cérémonielle, telle que la Kabbale, magie des Anges et la magie Enochienne.

     

    Le coven Alexandrien typique possède une structure hiérarchique et se rencontre chaque semaine, ou au moins à chaque Pleine Lune, Nouvelle Lune et Sabbat. Les rituels sont habituellement réalisés skyclad.

     

    Bien qu'Alex Sanders ait revendiqué avoir été initié à l'Art par sa grand-mère dans sa tendre enfance, il est dit qu'en fait, il a commencé à recevoir une formation au sein d'un coven Gardnérien, qu'il a ensuite quitté, non sans copier auparavant le Livre des Ombres Gardnérien autant que possible. C'est une explication commune pour justifier les nombreuses similarités entre les deux traditions.

     

    Janet et Stewart Farrar étaient originellement des initiés Alexandriens mais qui ont passé une grande part de leur carrière d'auteurs à essayer de re-combiner les deux traditions.

     

    Eclectic Wicca.

     

    Groupes ou solitaires ne suivant aucune tradition particulière ou mythes, mais combinant des éléments de quelques-uns, selon la formation, les préférences et expériences des pratiquants. Les déités de quelques panthéons peuvent être invoquées, parfois même dans le même rituel, particulièrement lorsqu'un travail a été créé pour une cause spécifique. Dans un tel cas, les éclectiques peuvent appeler un assortiment de Déesse de l'Amour, etc. issues de différentes cultures. C'est la branche la plus florissante de la Wicca d'aujourd'hui, due au grand nombre de livres disponibles et du manque de covens traditionnels qui n'ont pas de place pour de nouveaux étudiants ou qui n'ont pas assez Elders (d'aînées) pour partir et fonder des covens.

     

    Celtic Wicca

    Cette «tradition» couvre en réalité un certain nombre de traditions individuelles qui suivent les panthéons Celtiques et les systèmes couvrent vraiment un certain nombre de traditions individuelles qui suivent les panthéons celtiques et le système de fêtes saisonnières. Chaque chemin est unique et autonome, ou pourrait se mêler à un autre et faire toujours parte de la tradition celtique. La Celtic Wicca est principalement tirée des religions celtiques pré-chrétiennes de Gaule et des Iles Britanniques. Comme pratiqués aujourd'hui, la plupart des chemins celtiques font partie de la reprise Néo-païenne, se concentrant sur la Nature et la Guérison en rituels de groupe ou individuels afin d'honorer l'Ancien Lumineux (The Ancient Shining Ones) et la Terre. La

    plupart des gens qui suivent cette tradition est très éclectique et s'en tient aux mythes, aux divinités, à la magie et aux rituels celtiques. Les Voies Celtisantes sont parmi les traditions les plus populaires.

     

    La Faery Wicca

     

    La Faery Wicca tire ses racines dans la tradition celtique. Les Celtes ont toujours cru en un monde où des créatures divines vivaient de façon magique. Nous pouvons l'observer dans les légendes se rapportant au Tuatha de Danann. Ce peuple tenait leur origine directement de Dana, la Déesse-Mère des Irlandais. Bien des contes nous en apprennent sur les pouvoirs qu'ils détenaient. Les Irlandais croyaient qu'ils étaient des fey (fées).

     

    Chez les Gallois, la reine de Faërie était Gwenhwyfar, Guenièvre. Nous pouvons lire dans le Manibogion que le prince qui la mariera gouvernera sur le monde et sera le plus grand des rois, le plus puissant. C'est ce qui est arrivé à Arthur, devenant le roi mythique que nous connaissons aujourd'hui (Mais tant qu'à nous, il est impossible que Guenièvre ait pu être une fée, car, dans toute sa sainteté de chrétienneté, Guenièvre détestait les païens, refusait toute magie et c'est à cause de sa sainte pudeur envers les celtes qu'Arthur aura connu sa perte! Ca aura brisé l'équilibre qui régnait et pousser la société à se convertir et persécuter le plus de gens possible!)

     

    Ce que la Faery Wicca a retenu de la tradition celtique est principalement la mithologie reliée avec le monde des fées, les offrandes faites aux entités féeriques et l'adaptation de rituels, cérémonies et sabbats.

     

    La Faery Faith est toute autre cependant. Elle tient ses origines de la tradition ianique (version encore plus féminisée de la Wicca). C'est Mark Roberts, qui fut le premier à utiliser ce terme comme appellation d'une tradition spirituelle de la Wicca. En fait, il fut largement inspiré par le livre de W. Y. Wentz, Fairy Faith in Celtic Countries, écrit en 1911.

     

    La Faeri Tradition est la plus étrange et la plus difficile. Son histoire, en elle-même, est assez spéciale. Cette tradition est surtout de nature néo-païenne de la qorcellerie. Elle émerge des enseignements de Victor et Cora Anderson. Elle vient de la Côte Ouest des États-Unis. Certains de ses concepts sont issus des écrits de Starhawk et du Reclaimind Tradition. Le concept de la tripartie de la nature humaine est assez forte. Le pentagramme à deux natures, l'une d'un métal sombre (fer), l'autre est clair (perle). Ce qui explique que dans la tradition Feri, tout est double, tout est neutre (la Déesse de cette tradition est androgyne). Cette facette explique bien l'approche de base de cette des plus complexe.

     

    Dans l'Asatrù, qui est d'origine Scandinave, nous pouvons retenir la présence des weights, esprits de la nature. Nous y retrouvons plusieurs classes d'esprits (environ 5). Les Scandinaves honorent les esprits aux jours de fête et travaillent avec eux pour en retirer un enseignement. Les esprits tiennent une grande importance dans la tradition scandinave et il est important d'en prendre conscience. Malheureusement, beaucoup de cette tradition fut perdu durant les persécutions des chrétiens.

     

    Dianic Wicca

     

    Il existe deux branches distinctes de Wicca Dianique:

     

    le premier coven Dianique aux USA formé fin années 60 par Margan McFarland et Mark Roberts à Dallas, Texas. Cette branche donne la primauté à la Déesse dans sa théologie, mais honore le Dieu Cornu comme Son Époux Chéri. Les covens inclut à la fois les femmes et les hommes. Cette branche est parfois appelée «la vieille Dianique» («Old Dianic»), et il existe encore des covens de cette tradition spécialement au Texas. D'autres covens qui possèdent une théologie similaire mais ne descendent pas directement de la lignée de McFarland/Roberts sont dispercés dans tout le pays.

     

    L'autre branche, Witchcraft Dianique Féministe, se focalise exclusivement sur la Déesse et ses covens sont composés seulement de femmes, souvent avec une large présence lesbienne. Cette branche tend à être dépourvue de structure et non-hiérarchique, utilisant le processus de décision par consensus et réalisant des rituels simples, créatifs et expérimentaux. Ce sont des groupes féministes politiquements engagés,

    habituellement très positives, singulières et émotives. Pour ces deux branches, les rituels sont éclectiques; certains dérivent des traditions Gardnérienne et Faery, tandis que d'autres sont nouvellement créés. L'accent est mis sur la redécouverte et la revendication du pouvoir et de la divinité féminine, la prise de conscience et la combinaison de la politique au spirituel.

     

    La Wicca Luciférienne Française et Canadienne

     

    En France, la Wicca a été introduite par Jacques Coutela et « Diane Lucifera », fondateurs et dirigeants jusqu'à leur mort de la Wicca Internationale. Ce groupe, basé au Kremlin-Bicêtre pratiquait une religion très éloignée de la Wicca anglo-saxonne mêlant rituels wiccans, satanisme et luciferisme.

     

    La Wicca Internationale a disparu en 1995 après le suicide de ses dirigeants. Le courant luciférien s'est cependant maintenu.Il s'est incarné dans un groupe appelé « Cercle initiatique de la Licorne Wicca occidentale » mentionné dans le rapport de la commission parlementaire sur les sectes. Dirigé par « Yull Rugga » ce groupe s'est dispersé en plusieurs sous-groupes qui continuent à se réclamer de ce courant.

     

    La Wicca luciférienne reprend le culte de Lucifer comme « porteur de lumière » en lui donnant une identité de « dieu romain » : Vesper, père de Ceyx et fils d'Aurora, qui apportent la connaissance aux hommes. Elle se réfère à l'ouvrage de Raven Grimassi, Aradia ou l'Evangile des Sorcières qui affirme que Lucifer est le père de la déesse des sorcières : Aradia. Il y est décrit comme l'époux et le frère de Diane. Pour la Wicca luciferienne la divinité masculine se manifeste sous plusieurs avatars comme Pan, Cernunnos, Mithra et quelques autres dieux celtes. Ces avatars s'associent à Lilith qui devient l'équivalent fonctionnel de la Déesse mère wiccane. Cette tendance demeure extrêmement minoritaire et est rejetée par la plupart des wiccans français.

     

    La tradition Aradrienne :

    Fondé en 1999 par Charles Renaud, au Canada, ce mouvement décrit les divinités comme des parties indépendantes du Grand Dieu et de la Grande Déesse. Elles ont une indépendance d'esprit et d'action qui leur est propres, en opposition à d'autres mouvements qui les considèrent comme des parties intégrantes du Grand Dieu et de la Grande Déesse. Les wiccans aradriens reconnaissent clairement un Grand Dieu et une Grande Déesse, qui sont à leurs yeux égaux, bien que l'aspect féminin soit souvent privilégié. L'interaction entre les Hommes et les Divinités est décrit comme un moyen de connexion privilégié. Les wiccans aradriens décrivent, au sein de « forces énergétiques », un troisième joueur indépendant, le mal. Ceci différencie la Wicca aradrienne des autres mouvements, qui ne reconnaissent pas d'entité maléfique.


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